Une nuit sans lune...

- Messieurs, Faites vos jeux !

Un accent chantonnant et doux retentissait dans un coin obscur de la salle. Les lumières tamisées donnaient au décor de ce coin "bar" de la discothèque une ambiance intimiste et mystérieuse. Justement le genre d'endroit que Rémy affectionnait.

On avait confié à notre homme la filature d'une personne qu'on soupçonnait d'être un mutant en difficulté. Charles avait trouvé sa piste grâce à Cérébro et avait décidé de confier au nouvel X Man sa première mission sur le terrain. Pourquoi une filature, me dites-vous ? Remy n'est pas un espion et cet homme un dangereux criminel. C'était quoi déjà son nom ? Gabriel...Kenneth ? Non...Gabranth. Si Remy avait opté pour la discrétion (alors que ce n'était pas son fort d'ordinaire), c'est qu'en suivant Gabranth, il s'était aperçu qu'il était suivi. Cet homme était si préoccupé par l'enfant dont il tenait la main qu'il n'avait pas pris conscience du danger qui l'entourait. Les mutants qui ne cherchaient jamais de noises avaient toujours des soucis : autres mutants, humains anti mutants. C'est pourquoi les X men existaient. Pour leur venir en aide.

Remy avait décidé de faire une pause dans sa mission en se faisant une partie de carte. Oh, non, ne vous méprenez pas, il ne prenait pas ses responsabilités par dessus la jambe, c'est juste qu'il observait le ménage du poursuivant de Gabranth. Cet homme aux traits durs, aux cheveux blancs coupés en brosse. Un mercenaire. Remy fronça les sourcils et jeta un coup d'oeil à son jeu. Il afficha un petit sourire en coin qui fit dresser les cheveux de ses adversaires. Cela gâchait le suspense, mais c'était tellement agréable de jouer avec les nerfs des autres dans une partie de poker. Ca permettait de gagner, même quand on bluffait !

Gambit leva les yeux de son jeu une micro seconde et vit le mercenaire se lever. Son sourire se transforma en rictus. Pourquoi fallait-il que cet imbécile se soit levé maintenant ? Il avait un jeu extraordinaire. Déçu, il abattit ses cartes avant la fin officielle de la partie.

- Je me couche.

Il se leva et quitta la table, mettant ses mains dans ses poches et quittant à regret le Brooxe. Il ne perdait pas de vue le mercenaire qui suivait quelqu'un. Un adulte. Un enfant. C'étaient eux. L'homme savait qu'ils passeraient dans le quartier. Peut-être habitaient-ils à quelques pas ?
Le couple pénétra dans un grand entrepôt désert. Remy eut un pincement au coeur. Tellement de mutants vivaient dans des conditions déplorables. Ce n'était pas marrant pour un adulte ; c'était horrible pour un enfant. Le mercenaire, quant à lui, avait disparu. Il avait fait vite, le bougre ! Remy se dirigea vers l'entrepot et tenta de pousser la porte principale. Elle était fermée. Il se baissa et regarda à travers la faille. Il y vit dans la lumière un cadenas. Quelle blague pour lui. Mais par où était passé le mercenaire ? Le mutant se releva et jeta un regard circulaire autour de lui, sortit une carte à jouer de la poche de son manteau et força la porte avec douceur. L'explosion fut efficace et cependant inaudible.

Gambit pénétra dans l'obscur entrepôt. Il entendait quelques petits bruits et la voix d'un enfant. Prudemment, il s'aventura dans les couloirs jusqu'à parvenir à proximité d'une salle allumée. Il jeta un coup d'oeil vers l'intérieur. Gabranth était là, avec l 'enfant. Il chercha alors où se trouvait le mercenaire mais un autre sens que le regard lui donna l'alerte. Une odeur de gaz. Remy s'était mépris : le mercenaire n'était pas dans le bâtiment. Il devait être resté en extérieur pour faire exploser à distance. Le Cajun se précipita alors dans la salle où Gabranth s'était réfugié et sans préambule, s'adressa directement à lui.

- Il faut que vous sortiez d'ici. Et vite !

« - Et puis tu sais. Moi j'ai souvent dis: papa c'est le plus fort. Mais il a pas voulu me croire, alors tu sais quoi? Je lui ai donné un coup , et il à pleurer! Tu sais pa', je crois que les gens, ils ont pas l'habitude de voyager comme nous. Il ne savait même pas ce que c'était que les ... »

Gabrant et son fils, Peter marchait tout deux dans la rue. L'homme n'écoutait que d'une oreille absente son fils. Il faut dire qu'il avait assez de problème en ce moment. Ils avaient quitté Bobby il n'y a pas longtemps, et il n'avait pas put quitter la ville. Son assaillant de la journée avait refait surface, et Gab' avait du se battre devant son fils. Il détestait faire sa. Il avait donc laissé son adversaire s'enfuir une fois de plus, et il avait emmener son fils à la crèche, la bas, il serait en sécurité. Il était alors repartit à la recherche du mutant.

Un combat avait été inévitable, et Gabranth n'avait pas laissé son adversaire s'enfuir cette fois. Il avait laissé le mutant, la tête à 180 degrés de sa position normale. Gabranth était retourné tremblant chercher son fils. Tuer. Il avait tuer de sang froid. Il en tremblait toujours quand il sentit la main chaude de son fils dans la sienne, alors qu'ils marchaient, pour acheter à manger. Gabranth savait qu'il avait tuer pour ne pas être tuer, mais il ne pouvait pas accepter ce qu'il avait fait. Essuyant ses yeux de félin, il chassa une larme qui coula.

« - Ca va pas papounet?...Pourquoi que tu trembles? T'es triste?..J'ai fait quelque chose de mal?»
« - Non mon grand.. Non. Papa n'est juste pas fier de ce qu'il a fait. Aller, viens. L'entrepot que je t'ai parlé est par la. On va mangé. »
« - J'ai un peu faim. Mais je suis très fatigué.»
« - Tu vas te reposer, t'en fais pas. »

L'homme tourna alors vers l'entrepôt. Bien entendu, il était cadenassé. C'était pour cette raison qu'il l'avait choisit. Il prit son fils dans ses bras, puis, sortant ses griffes rétractables, il sauta à quelques mètres du sol, et s'accrocha à la fenêtre. Un coup de poing suffit à avoir raison de la vitre. Il passa par l'ouverture et ré-atterrit sur le sol, sur ses jambes. Il prit la direction d'une salle parallèle et enfin, il posa l'enfant sur une caisse en bois. Son fils continuait à parler, comme à son habitude, pendant que Gabranth sortait de son sac quelques bouts de pains.

Un homme fit alors son entrée dans la pièce. Gabranth se plaça devant son fils, les dents serré. Mais l'homme lui dit qu'il fallait fuir. Et il sentit quelques secondes plus tard une odeur spéciale. Il prit son fils dans ses bras et regarda tout autour de lui. Il n'y avait aucun moyen de fuir sans passé par le gaz. Les présentations seront pour plus tard!

« - Comment?! L'entrée est gazée, il n'y a pas d'issue! »

L'Orléanais ne pouvait pas utiliser ses pouvoirs ici : une explosion ou le mouvement rapide déclencherait la destruction totale du bâtiment. C'était du monoxyde de carbone, extrêmement inflammable. Il fallait absolument fuir avant qu'ils ne s'étouffent. Non... Ce n'était pas ça le plan du mercenaire, c'était idiot. Le but était de tout détruire. Il devait y avoir un explosif quelque part. Les yeux rouges de Gambit finirent par croiser le cadran d'une minuterie. Le salaud...il avait prévu son coup et attendait que le père et son enfant reviennent en ces lieux pour les tuer dans ce qui pourrait passer pour une situation normale dans un bâtiment délabré. Un assassinat caché aux yeux du monde. Certains étaient vraiment capables de la pire des lâchetés. Le cadran indiquait 00 : 56. Il fallait vite agir.

- Retenez votre respiration et suivez-moi !

Gambit repéra un escalier montant à l'étage. Il se mit à courir vers l'escalier dans le but de monter à l'étage supérieur. Lorsqu'il était arrivé sur les lieux, il avait repéré une fenêtre qui avait été brisée. Leur issue salvatrice serait là haut. Il monta les étages à toute vitesse, les marches deux par deux, se retournant de temps en temps pour vérifier si on le suivait. Une fois qu'il ne fut plus à portée du gaz, il entreprit de relâcher son apnée et débarrassa la fenêtre des débris de verre qui pourraient les blesser. Il monta sur le rebord de la fenêtre. Il se tourna vers le père et le fils.

- Je crains qu'il nous faille sauter.

Il sortit de sa poche un tube long de métal et d'un coup de poignet libéra les deux longs embouts de ce cylindre.

- Je peux voler avec ça. Accrochez-vous. A moins que vous vouliez tenter le grand plongeon. Mais la réception risque d'être douloureuse, "Monsieur".

Il fit une pause et regarda l'enfant.

- Je peux prendre le "petit" juste devant moi. Il sera plus en sécurité.

Peter regardait partout, il ne sentait pas encore le gaz et ne comprenait pas pourquoi son père était en alerte, mais le savoir paniquer lui fit déclencher son tout nouveau don. Peter s'enroula d'une bulle protectrice, qui recouvrait le jeune homme et son père. Gabranth un brin déstabilisé regardait tout autour de lui. La bulle pourpre finissait quelques centimètres au dessus de sa propre tête. Son fils semblait un peu fatigué d'utiliser ce pouvoir, mais il était fier de pouvoir protéger son père. Ce dernier se tourna vers le nouvel arrivant.

« - Retiens ta respiration mon grand. Papa t'emènes en lieux sur!
Je ne sais pas qui tu es. Mais j'suis obligé de m'en remettre à tes conseils. »

Pour un homme fier comme lui, avouer cela était comme le remercier d'être la. Bien qu'il n'était pas sur des actions de cet homme, il ne semblait pas lui vouloir du mal au contraire. La raison de son entrée ici lui était encore inconnue, et s'il lui voudrait du mal, il ne pourrait pas passer au travers de la bulle, son fils était donc sain et sauf.

Gambit se rua alors vers les escaliers. Gab le suivit sans se laisser distancer. Sa souplesse et rapidité de félin l'aider dans son action. Il sauta les premières marches, ils arrivèrent alors sur un étage ou la fenêtre qu'ils avaient ouvertes permettait une sortie. Il reprit sa respiration, tout comme Peter qui en manquait bien plus que lui. Il lui caressa le crâne comme pour l'encourager, regardant l'inconnue briser les morceaux de vitre pour que personne ne se blesse. Ils étaient heureusement hors d'atteinte du gaz.

« - NON MEUH T'ES MALADE TOI! J'QUITTE PAS MON PAPA! »

Gabranth fut surpris de voir son fils parlait avec tant de vivacité. Il en fut aussi amusé, surtout qu'il avait reconnu le dialecte Cajun. Gabranth fit un sourire qui se voulait désolé en regardant l'inconnue aux yeux rouge.

« - Je peux sauter, t'en fais pas. Je sais pas qui tu es, mais je te remercie. Mais je ne laisse mon fils à personne. »

Sur ses mots, le jeune homme sauta, son fils contre lui. Il sentit le choc sur ses pieds lorsqu'il ré-attérit sur le sol. Le choc fut plus douloureux qu'il ne le pensait et il tituba, tombant à genou. Serrant les dents, il pesta dans sa barbe.

Ah les enfants ! C'était toujours au moment inapproprié que les enfants décidaient de faire les difficiles. Soit. Mais ce n'était absolument pas le moment de se retarder. Remy fit tournoyer son grand bâton de métal entre ses doigts, doucement d'abord, puis accéléra le mouvement avant de sauter au loin. Il mit immédiatement le bâton au dessus de sa tête afin de l'utiliser comme une hélice et lui permettre d'atterrir doucement sur le bitume mouillé. Il posa à peine un pied sur le sol que l'explosion retentit et le souffle de celle-ci le poussa vers l'avant. L'enfant et le père, espéra-t-il, allaient bien. Il s'en assura d'un coup d'oeil bref et se dirigea vers le mercenaire qu'il avait repéré alors qu'il volait dans les airs. Lui s'éloignait comme si rien n'était. Il pensait en avoir fini. Non mais quel crétin... Même pas capable de s'assurer de la mort d'un ennemi. Ca explose et pouff, il est forcément mort ? Le mutant allait lui faire regretter ça. Il replia son bâton qu'il cacha dans la poche externe de son manteau s'approcha de l'homme qui ne l'avait pas repéré (de plus en plus pathétique....). Il se mit à tousser. L'homme se retourna vers lui, sur le qui-vive.

- Excuse-moi, "Garçon", tu n'aurais pas une cigarette ?

Visiblement l'homme trouvait que c'était un moyen extra de faire comme si rien n'était, de se disculper peut-être, tromper l'ennemi. Bon sang, cet homme n'aurait jamais survécu dans la Salle des Dangers de l'Institut Xavier...Le mercenaire lui tendit une cigarette. Il lui prit le cylindre dans sa main gauche et attendit. Le mercenaire sortit un briquet de sa poche et alluma la cigarette. Il se reçut aussitôt un coup de poing dans le visage.

- Oh, "désolé", mais j'ai arrêté de fumer.

Le mercenaire tomba à la renverse et porta sa main gauche à son nez ensanglanté en hurlant. Sa main droite cherchait à l'intérieur de sa veste un revolver mais déjà, Gambit leva un doigt qu'il posa sur son menton.

- A ta place, je ne ferais pas ça.

Son doigt qui tapotait le menton se décala d'un centimètre et dévoila trois cartes à jouer qu'il cachait dans sa main droite. Elles s'écartèrent pour former une sorte d'éventail.

- Tu vois, ces petites choses ne sont pas aussi sophistiquées que le monoxyde de carbone, les minuteurs et une télécommande à distance...mais elles font un grand feu quand tu ne fais qu'une étincelle.

Pour le persuader, il transmit l'énergie cinétique aux cartes qui se mirent à briller d'une lueur violette. L'homme visiblement, fut persuadé qu'il disait vrai et se tut en opinant du chef. Remy planta alors ses yeux rouges droit dans ceux du mercenaire. Cet homme, finalement, était peut être un mutant. Sa peau était étrangement foncée, les yeux rouges comme ceux de Gambit (la conviction en moins), et une cicatrice en forme de X sur le visage.

- Pour qui tu travailles, "garçon" ?

Le corps de l'homme commença à se disloquer et à devenir invisible. Non, pas invisible, car une odeur qu'il dégageait mit Gambit en alerte.

- Lance ta carte pourrie, enfoiré, et on pète tous les deux !

Gambit leva les yeux au ciel.

- Quel langage ! Moi qui voulais rester cordial. Bon, et bien...laissons tomber les explosions un instant.

Les deux paires d'yeux des deux hommes se croisaient et l'inconnu était incapable d'éviter le regard du franco-américain qui souriait.

- Je ne maitrise pas que les explosions. Alors, dis - moi... qui est assez cruel pour vouloir tuer un gamin de 4 ans ?

L'homme se calma et regarda tranquillement, comme s'il venait d'être hypnotisé. Il se mit à parler avec un calme artificiel, anormal.

- Sarah Tarentini.

Gambit regarda vers le ciel comme s'il réfléchissait avant de dure...

- Elle a un nom charmant, mais pas beaucoup de jugeotte d'avoir choisi un bras droit aussi hasardeux.

Il fit volte-face et s'éloigna pour rejoindre le père et son fils. Furieux, l'homme-gaz se leva et sortit finalement son revolver et visa le dos de l'Orléanais qui continuait son chemin. Gambit se mit à sourire et se retourna en entendant les bruissement du vêtement de son adversaire.

- Oh, désolé, j'ai oublié de te rendre ta cigarette. Attends, je te la passe !

Il expulsa de sa main gauche, assez adroitement et aved style, la cigarette qui enflamma immédiatement monsieur Gaz qui, excédé, avait oublié de revenir en mode solide. Une énorme explosion eut lieu.

- Au revoir !

Dit Gambit avec un petit sourire aux lèvres et il fit demi-tour pour de bon pour rejoindre le père et le fils.

Gabranth et son fils atterrirent sans aucun problème sur le sol. Bien que le choc soit douloureux, le félin avait moins de mal qu'un homme normal à se réceptionner d'une chute. Il lui arrivait souvent de se retrouver sur ses deux jambes, même après qu'on lui ai fait faire plusieurs mètres. Bref, le jeune homme était un peu essoufflé, mais pas plus que son enfant, encore dans ses bras qui halétait, et suer à grosse goutte. Gabranth comprenait pourquoi. L'activation de sa bulle protectrice était très gourmande, et le jeune enfant ne savait pas encore contrôler. Gabranth posa son regard félin sur celui de son fils.

«-C'est bon fiston. Tu peux arrêter. Tu es en sécurité.»
« - Pas tant que t'es pas en sécurité!! »
«- C'est bon Pet', je saurais me battre, aller, arrêtes sa.»

Le gamin regarda son père et finalement, il désactiva la bulle protectrice. Il reprit rapidement haleine, bien que la fatigue se lisait sur son visage. Son père lui fit un petit bisous sur le front qui le fit sourire. Il lui caressait tendrement le crâne avant de reprendre la parole.

«- Merci de ton aide. Je pense que j'aurais été trop long à..»
« - Il est partit la bas, papa! »

Gabranth fronça les sourcils. D'où ils étaient, ils ne pouvait pas voir ce qu'il se passait dans la ruelle que lui montrait son fils. Est-ce qu'il devait partir? Est-ce qu'il devait aller voir ce qu'il se passait? Prenant la main de Peter, il s'approcha des débris du bâtiment en ruine. La fumée s'élever haut et bientôt, policiers et pompiers allaient affluer. Il vit alors l'homme aux yeux rouge revenir. Son fils se tourna vers lui alors qu'il lançait une cigarette dans la ruelle. Il y eut une explosion, puis le silence. Gabranth restait sur le qui-vive en voyant cette homme revenir.

«- Je ne sais pas qui tu es...Mais il est clair que je te dois la vie...Je te remercie»

Remy rejoignit le père et son petit en affichant un petit sourire qui se voulait rassurant (il était pourtant un peu inquiétant, quand on sait avec quelle satisfaction il avait réglé son compte à celui qui s'en prenait à un enfant sans défense. Sans défense ? Pas véritablement. D'après ce que le mutant avait pu voir, le gamin avait beaucoup de caractère mais aussi beaucoup de talent : il avait créé une sorte de champ de protection et avait tenté d'englober à la fois lui-même et son paternel. Vraiment doué, le petit !
Quant au papa, il avait de posséder un pouvoir proche de la transformation animale, sauf que contrairement à Diablo ou au Fauve, il avait gardé une apparence presque humaine. Pourvu qu'un jour, il ne lui pousse pas des poils.... Au moins, Gambit était sûr que ce genre de problème ne lui arriverait pas. Déjà que les yeux rouges n'étaient pas toujours faciles à porter... (sauf lorsque ça excitait la curiosité des femmes).

Les deux mutants n'avaient pas bougé et le papa remercia son sauveur. Remy afficha un sourire plus tranquille.

- Ce type m'avait fait perdre une partie de carte qui allait me rapporter gros. J4ai décidé e le contrarier autant que lui m'a contrarié. En tout cas, il va vous laisser tranquille un petit moment, vu qu'il est parti..en fumée.

Le silence qui fit suite à cette blague des plus ..."fumeuses" et laissa l'occasion à l'estomac de Peter de gargouiller bruyamment. Remy hausse un sourcil tout en croisant les bras et regarda l'enfant.

- Et bien, "Petit", ça t'a donné faim, au moins, tout ça.

Il releva les yeux pour jeter un coup d'oeil vers le père. Le professeur Xavier, une fois de plus, ne s'était pas trompé. Ces gens avaient besoin d'aide, sans aucun doute. Et pas uniquement en matière de protection.

- L'estomac des enfants dirige tout !

Il s'accroupit de manière à avoir son visage juste à hauteur de celui de l'enfant et lui posa une main sur la tête.

- Je vous offre un bon gueuleton. Moi aussi, ça m'a creusé, tout ça.

Il planta son regard rouge dans les yeux félins de Gambranth. Et il dit d'un ton plus bas pour que le père soit le seul à entendre.

- Vous n'avez pas pu voler grand chose pour vous rassasier correctement...

» Du soleil en pleine nuit (pv)
» Dans les ruelles , quand la glace se frotte a la nuit et au jour...